En fait pour piloter un servo on un contrôleur on utilise un capteur sur le volant, la gâchette ou le manche qui donne sa position.
Le servo à l'autre bout va tout faire pour reproduire ce mouvement.
Pour un contrôleur cette position donne le taux d'accélération / freinage.

Entre le servo / contrôleur et le récepteur un système assez simple est utilisé : On utilise un signal électronique carré pour signaler quelle est la position de la commande correspondante.
On fait varier son temps d'activation pour donner la position.

Au neutre le signal dure 1,5 milliseconde. Pour faire varier la position d'un extrême à l'autre on fait varier ce signal de plus ou moins 0,5 ms. Donc une durée variant entre 1 et 2 milliseconde.

Pour maintenir la position, ce signal doit être répété généralement toutes les 20 millisecondes voire moins, j'y reviendrais plus tard.

Donc une radio se contente d'envoyer les différentes consignes de position au récepteur, qui délivre le signal carré correspondant au bon servo.

Comme je vais en parler plus tard, autant le définir ici:
C'est un système qui permet au récepteur de constater que le signal qui lui viens de la radio a été altéré ou est manquant.
Dans ce cas il va envoyer une commande de position de sécurité aux servos / contrôleurs, genre gaz à zéro (Voitures électriques) ou freinage (Voitures thermiques), direction au neutre.
Ces positions sont réglables généralement.

Note: Sur certaines radio il est possible de remplacer la position pré-programmée des servos par une absence de commande de ceux-ci. Mais comme on ne sais pas trop ce qui peut se passer avec les servos personnellement je ne recommanderais pas ce mode, surtout pour la position de la commande des gaz

Cette technologie était la seule disponible dans le passé, et était encore très utilisée il y a quelques années pour les modèles de radios de base.
Elle tend à disparaître.

Sur une radio analogique la radio fabrique un train de signaux carrés à la queue le leu, qui sont les différentes consignes de position pour chaque servo, et le module directement en radio pour le récepteur qui les redistribue sur les différentes voies de sorties.

C'est un système peu robuste, dont la qualité dépend fortement de celle de la liaison radio. La moindre perturbation de liaison va se refléter dans le signal de commande d'un servo et lui faire faire n'importe quoi.
Ces radio n'ont souvent aucun système de "Failsafe" : En cas de perte totale de signal le récepteur va envoyer n'importe quoi vers les servos / contrôleurs.

Ces radios n'envoient plus des images de signaux carrés mais directement des flux de donnée numériques, donc des chiffres.

Ainsi la position d'une commande est convertie en une valeur numérique.
Certaines radios vont utiliser des plages de valeurs plus ou moins étendues pour convertir la position :
0 - 256, 0 - 512, 0-1024, 0-2048....
On va ici parler de résolution. Au plus celle-ci est élevée, au plus l'image de la position de votre commande sera précise.

Le récepteur décode ces flux de données et va re-générer des signaux de commande carrés pour chaque servo / contrôleur.

On a des transmission plus rapides donc on peut faire passer plus de voies.
Ca peut aussi permettre d'envoyer les commandes de position plus rapidement au servo, assurant ainsi un meilleur asservissement, plus réactif.
Ceci n'est pas supporté par tous les servos, notamment les analogiques qui peuvent avoir des erreur de position / asservissement. On n'utilisera cette possibilité qu'avec des servos numériques / digitaux.

On peut transmettre un identifiant unique pour la radio évitant au récepteur d'écouter une autre radio.
C'est la phase dite d’appariement ou "binding" qui fixe cette liaison par identifiant.

On peut transmettre un autre identifiant désignant quelle est la mémoire de modèle actuellement utilisée sur la radio (Egalement défini lors du "binding").
Ca évite de piloter un modèle avec un mauvais jeu de réglages. Si l'identifiant de mémoire ne correspond pas, le récepteur se met en "Fail Safe".

On peut enfin transmettre une sécurité, un identifiant numérique calculé à partir des autres valeurs transmises.
Le récepteur va re-calculer cette valeur de son côté, et comparer son résultat avec la valeur transmise par la radio.
Si les deux ne correspondent pas il peut en déduire que la liaison a été perturbée et ne pas changer la commande envoyée aux servos / contrôleur.
Si la liaison est perturbée pendant longtemps le récepteur peut se mettre en "Failsafe" pour éviter les problèmes

Les radios AM / FM fonctionnent sur des bandes de fréquence spécifiques qui varient selon les pays (27, 41, 72... MHz).
En France c'est la bande 27 MHz qui est autorisée, la bande 41 MHz peut être tolérée pour des émetteurs de très faible puissance comme ceux des jouets.
L'inconvénient de la bande 27 MHz est qu'elle est aussi utilisé par les émetteurs récepteurs CB qui sont bien plus puissants que nos radiocommandes, causant des pertes de contrôle de nos modèles.

Les radios AM / FM sont le plus souvent à fréquence fixe. Elles sont donc très contraignantes à l'utilisation car il faut vérifier avec tous les autres modélistes que personne n'utilise la même fréquence, et avoir sur soi des jeux de quartz (Un pour l'émetteur, l'autre pour le récepteur) pour pouvoir changer celle-ci au besoin.

De plus du fait de leur longueur d'onde d'émission, elles nécessitent des antennes télescopiques qui sont très longues et qui peuvent facilement être endommagées

Au vu de leur faible bande passante, les radios AM / FM sont le plus souvent des radio analogiques.

La modulation AM est la plus simple : La puissance d'émission est changé selon l'état du signal à transmettre.

De fait, au vu de sa simplicité il n'est pas impossible qu'une radio d'une marque puisse piloter un récepteur d'une autre. J'ai personnellement eu l'occasion de tester une radio Traxxas sur un récepteur HPI, ça fonctionnait

La modulation FM est un peu plus complexe : La fréquence d'émission est légèrement changée selon l'état du signal à transmettre.

Comme leur nom l'indique leur plage de fréquence tourne aux alentours des 2,4 GHz.
Cette plage de fréquence a été normalisée au niveau international pour tout un tas d'applications, donc plus besoin de fabriquer des radios sur X bandes selon le pays.

Les radios 2,4 GHz sont toutes des radio numériques pour autant que j'en sache.
La bande passante disponible dans ces bandes permet des transmissions de donnée à fort débit.

Pas besoin de quartz dans ces radios, elles ont un synthétiseur de fréquence qui leur permet de choisir elles-même un canal radio libre

Grace à leur longueur d'onde, les antennes de ces radios sont très courtes, voire de plus en plus monobloc / intégrées à la coque donc peu fragiles voire quasi incassables

Je ne vais pas parler des principes de modulation, ça peut utiliser des systèmes comme la PSK, le QAM ou autre, c'est trop complexe à développer ici.

Deux choses intéressantes sont à retenir pour la transmission. Ce sont des éléments distincts de ce que l'on désigne par le terme "Spread Spectrum" ou "Etalement de spectre", qui couvre de vastes sujets.
Sachez que ces concepts peuvent se retrouver dans la téléphone cellulaire, le GPS, le WIFI...

Le "Frequency Hopping" ou saut de fréquence : L'émetteur et le récepteur changent de fréquence continuellement, selon une liste de canaux pré-établie.
Donc si on a un problème de brouillage sur un canal ce n'est pas très grave car on a perdu la liaison que pendant quelques millisecondes
Pour la petite histoire ce système a été imaginé par une actrice, Hedy Lamarr en 1941 Comme quoi l'habit ne fait pas le moine
Donc si vous voyez une radio qui vous parle de "FH quelque chose" c'est qu'il y a du saut de fréquence dans l'air

Le codage de fréquence : Ce que vous avez à retenir ici c'est que les radios peuvent utiliser une porteuse dont les moments d'émission sont modulés selon un code pré-établi.
De fait on peut mélanger plusieurs signaux de plusieurs radios sur la même fréquence
Le récepteur pourra démoduler / décoder le signal qui lui est destiné en utilisant le code pré-défini qui lui a été assigné.

Certaines radios peuvent utiliser ces 2 techniques conjointement, multiplier virtuellement les liaisons entre l'émetteur et le récepteur, etc...

Il y a une notion très importante qui est rattachée aux radios 2,4 GHz : Le binding
Littéralement il s'agit de l'attachement d'un récepteur à une radio.
Cela permet d'éviter que celui-ci ne se mette à l'écoute d'une autre radio, le plus souvent par la mémorisation de l'identifiant unique de celle-ci.
D'autres information de configuration peuvent être échangées pendant cette opération.
C'est aussi très souvent lors de cette opération que les réglages du "Failsafe" sont définis, le plus souvent la position des commandes de la radio lors de l'opération de binding.

Une radio permet toujours de régler le point de neutre.
Pour nos voitures ça permet d'avoir l'accélérateur à 0 et de régler la position centrale de braquage, sans toucher le volant la voiture est sensé rouler droit.

A certaines exceptions près, les radio permettent aussi de régler le sens de fonctionnement d'une voie.
Ca permet de partir dans le bon sens quand un servo actionne sa mécanique à l'envers du fait de sa position, ou bien sur des contrôleurs de vitesse qui fonctionnent "A l’envers" comme ça peut être le cas.

Une radio correcte permet normalement de régler les positions extrêmes d'une voie (Limites de débattement).
Ca permet d'éviter de demander à un servo d'aller au delà de la plage mécanique de ce qu'il contrôle et donc de forcer pour rien
Les radios basiques / RTR n'ont souvent pas ce réglage pour la gâchette des gaz, et pour la direction on utilise le réglage "dual rate" qui permet normalement de régler la proportionnalité de la direction pour régler les position extrêmes de celle-ci.

On notera que certaines radios permettent de pousser les limites de débattement à plus de 100%
Celà est possible en augmentant la plage de variation du signal de commande du servo / contrôleur au delà des 0,5 millisecondes standard.
Cela n'est peut être pas supporté par tous les servos / contros

Ces réglages peuvent se faire par l’intermédiaire d'interrupteurs, potentiomètres, "jogs" rotatifs, boutons et menus:
.
Interrupteurs
Ne devraient pas causer de problème, mais selon leur accessibilité peuvent être actionnés par erreur lors du transport par exemple.

Potentiomètres
Ceux des réglages de neutre et du "dual rate" sont souvent assez accessibles et peuvent de fait être facilement déréglés lors du transport.
Cela peut avoir des conséquences variées comme forcer à refaire les réglages ou se retrouver avec des gaz actionnés lors de la mise en route du modèle donc cause une perte de contrôle de celui-ci.
Il conviendra donc d'être prudent sur ce point avec les radios de ce genre.

Jogs rotatifs
Ils ressemblent aux potentiomètres mais sont en fait des générateurs d'impulsion, comme la molette d'une souris.
On peut les faire tourner "fou" sans rencontrer de butée.
Ils sont sécurisés pour le transport car tant que la radio n'est pas mise sous tension, les réglages ne changeront pas

Boutons
Comme pour les jogs, ils sont aussi sécurisés pour le transport car tant que la radio n'est pas mise sous tension, les réglages ne changeront pas.

Menus sur écran
Non seulement ils apportent une grande sécurité pour le transport, mais en plus ils permettent de vérifier où en sont les réglages

Les jogs et boutons peuvent fonctionner en parallèle avec les affichages des menus sur écran.

Il est évident que les menus sur écran apportent bien plus de confort d'utilisation que des radios sans rien où tout se fait à l'aveuglette, c'est à considérer lors de l'achat d'une radio.

Certaines radio RTR constructeur comme celles de Traxxas ont eu une autre approche, comme une première génération qui se connectait à des appareils Apple par la prise accessoires, utilisant ceux-ci comme écrans de contrôle tactile.
Les dernières générations se connectent en Bluetooth sur des smartphones Android ou Apple.

Ergonomie physique
Certaines radios permettent de changer la position du volant de l'autre côté pour les gauchers.
D'autres permettent de descendre le volant vers le bas et / ou de leur donner un angle.
Certaines ont des gâchettes de gaz de différentes tailles.
D'autres ont des garnitures de poignées de différentes épaisseurs.

Celles-ci permettent de mémorise plusieurs jeu de réglages dans la radio, évitant de tout re-régler si on passe d'un modèle à un autre.
Sur certaines radios si la mémoire sélectionnée n'est pas la bonne, le récepteur ignorera les ordres de la radio et restera en Failsafe

Certaines radios permettent l'insertion d'une carte mémoire genre micro-SD.
Elle permettent de charger un nouveau firmware (Logiciel interne) dans la radio, de rajouter des programmes de mixage spécifiques, de sauver des profils de modèles...

Cette option permet de remonter des informations vers l'écran de la télécommande.
Celle-ci peut ou non émettre des bips d'alerte si les valeurs sortent de certaines plages de valeur.

Les infos les plus souvent disponibles sont:
Température
Une remontée de température est une option intéressante, surtout si elle est couplée à une fonction d'alerte.
Ca peut vous avertir si l'élément surveillé surchauffe (Moteur thermique ou électrique, contrôleur, batteries...).
Certaines radios permettent de surveiller plusieurs températures.

Voltage
La mesure de la tension d'alimentation du récepteur couplée à une alerte est quelque chose de très utile pour un modèle thermique, elle peut vous prévenir que la batterie de réception chute avant de perdre le contrôle du modèle, quand les gaz sont à fond par exemple
Le mesure de la tension des packs de batterie sur un modèle électrique est plus informative, mais elle peut quand même vous donner une idée de votre autonomie restante.

Courant
Peut exister avec l'ajout d'une sonde à effet Hall à fixer autour des fils où la mesure doit être effectuée.
Peut être utile pour savoir si les batteries d'un modèle électrique sont toujours bonnes au niveau performances.
Peut aussi servir à évaluer le courant soutiré par un gros consommateur comme un servo puissant par exemple.

Régime moteur
Peut être utile de temps en temps pour des phases de réglage ou de vérification.

Vitesse
Dérivée du régime moteur, c'est l'option la plus sujette à caution car on doit la calculer en fonction d'un ratio qui dépend de la réduction de la transmission et du diamètre des roues.
Donc sa précision est assez relative
Or au plus on va vite, au plus les roues ballonnent, surtout sur un Savage, vous le savez tous
Donc ça fausse le réglage, quand on va vite la vitesse affichée est plus faible que celle à laquelle roule le modèle en réalité

L'exponentiel permet de changer la manière dont une voie (Gaz, direction...) va varier en fonction de la course de la commande correspondante.
La variation va être faible autour du neutre, mais au plus on appuiera sur la commande, au plus la variation sera importante.

Ca donne une meilleure précision au début de la course de la commande, mais deviens bien plus brutal et imprécis en fin de course.

Ce réglage est le plus souvent disponible sur la commande des gaz, mais on peut aussi le trouver sur la direction.

Ce réglage permet de "lisser" le comportement d'une voie sur une commande.

Ainsi les action brutales vont être adoucies, évitant par exemple les sorties de trajectoires en virage dues à un coup de volant ou d'accélérateur trop brutal.

Ca ne s'applique que sur les modèles thermiques.
Ca permet de donner un mouvement d'avance sur les gaz quand on accélère, pour rattraper un éventuel jeu sur la tringlerie de gaz / frein, supprimant ainsi un éventuel "temps mort" sur la course de la commande des gaz.

Ca diminue la pression sur le freinage en envoyant des à-coups sur le servo (Relâchement de pression) lorsque les gaz sont en position freinage. De ce fait on ne bloque pas complètement les roues.

Cette technique est assez controversée, car elle sollicite beaucoup le servo de gaz / frein.
Elle diminue l'efficacité globale des freins.

Il est recommandé de ne pas s'en servir en électrique, car l'effet d'à-coup se manifestera aussi lors de la marche arrière.
Sauf si vous avez invalidé la marche arrière dans les réglages de votre contrôleur.

Certaines radios (Exemple Futaba) permettent, quand l'aide est enclenchée, de mettre une certaine valeur de gaz quand on commence à actionner doucement la commande.

Ca permet de faire des départs "canon" sans trop accélérer et ainsi perdre du temps en dérapage.
Littéralement c'est une sorte de "Lauch control" pour modèle réduits

C'est un réglage qu'il faut "peaufiner" à l'avance en fonction du terrain

Certains modèles (Exemple Crawler) peuvent avoir deux moteurs, un sur le train avant et un autre à l'arrière.

Certaines radios permettent de régler le taux de mixage de commande de gaz entre les deux trains.

Ne s'applique qu'en thermique et que si on a un servo uniquement dédié à la commande des gaz.

Certaines radio permettent une gestion de la course de gaz avec une limite, si on actionne un bouton ou un menu on peut complètement fermer le carburateur et couper le moteur.

Certaines radio permettent la gestion du démarrage d'un moteur thermique si celui-ci intègre un démarreur électrique avec une batterie.

Cela se fait par l'intermédiaire d'un récepteur spécifique ou d'un boîtier de contrôle optionnel.

Sur les modèles qui ont les 4 roues directrices, ont peut avoir des fonctionnalités liées à la commande de celles-ci :

Permet de régler si on veut avoir les trains avant arrière qui tournent dans le même sens ou en opposition.
Ou rendre un des trains neutre (Il ne tourne plus).
Ce réglage peut s'assujettir à un bouton sur la radio, qui permet de basculer entre les 2 modes sans passer par le menu

Permet de définir un pourcentage de braquage du train avant par rapport au train arrière.
Ou sur les 2 trains séparément en fonction de l'angle de braquage donné au volant.

Ce système permet de changer l'effet d'Ackerman à la volée.

Pour ce faire chaque roue droite / gauche du modèle doit être commandée indépendamment par un servo, sans barre Ackerman pour faire la liaison entre les 2 roues.

La radio offre des possibilité de réglage d'angle sur chaque servo, ou un taux "d'ouverture" d'angle sur les 2 servo, ce qui donne les mêmes possibilités de réglage qu'une barre Ackerman réglable en longueur.

Il s'agit d'un bouton qui permet de donner un certain pourcentage au débattement de la direction.

Augmenter ou diminuer la direction la rend plus ou moins sensible, ça peut être utile à haute vitesse.

Sur certaines radio un ratio pré-défini peut être appliqué en appuyant sur un bouton.

On notera que sur les radios basiques, ce réglage sers le plus souvent à régler les extrémités de débattement de la direction pour ne pas faire forcer le servo.

Ce système intègre un gyroscope monté dans le récepteur.

Il permet d'agir sur la direction pour garder une trajectoire droite, ou quand la voiture "dévisse" brutalement en virage.
Il permet aussi d'agir sur la commande des gaz, réduisant ceux-ci quand la voiture part de l'arrière en virage.

Le réglage fait par un "taux de correction" à appliquer sur la direction et les gaz.
Ce système doit être dosé avec précaution, sinon il peut produire des effets indésirables.

Des servos digitaux sont fortement recommandés, pour avoir le plus de réactivité possible.

Ce système a néanmoins un inconvénient important :
Il "consomme" jusqu'à deux canaux de la radio
En effet, une voie est "sacrifiée" pour donner au récepteur le taux de correction pour la direction, une autre voie pour le taux de la commande des gaz.
Ainsi, avec l'AVC enclenché sur la direction et les gaz une radio 4 voies se transforme en radio 2 voies

C'est d'autant plus incompréhensible qu'avec les protocoles de transmission numériques DSM2 ou DSMX, ils pouvaient largement transmettre 2 "voies virtuelles" qui pouvaient donner ces réglages au récepteur sans sacrifier les 2 voies réelles

Certaines radio (Exemple Futaba) permettent de connecter un gyroscope au récepteur, et de définir un taux de correction par les menus de la radio.

Plusieurs modes de correction peuvent être disponibles.

Là encore, une voie auxiliaire peut être sacrifiée pour transmettre le taux de correction au récepteur

Il permet d'avoir un contrôle de trajectoire sur les radios qui ne sont pas prévues pour ça.

C'est un boîtier qui se connecte entre la voie de direction du récepteur et le servo.
Le réglage du taux de correction se fait par l'intermédiaire de potentiomètres sur le gyroscope.

Le gyroscope peut aussi avoir une entrée permettant de changer le taux de correction ou de désactiver celle-ci, qui peut être contrôlé par une voie auxiliaire.

Pour info les gyroscopes SkyRC ont un bon retour de la part de ceux qui les ont testés.

Certaines radios permettent de régler le taux de freinage séparément sur les ponts avant et arrière.
Pour ce faire chaque pont doit avoir un servo de freinage dédié.

Futaba permet même de régler un taux différent entre les roues avant droites et gauche, mais c'est au prix de l'installation d'un servo pour chaque roue

Certaines radios (Exemple Futaba) permettent de gérer un boitier auxiliaire permettant de piloter des LEDs pour divers éclairage genre phares, feux stop, clignotants...

Cela peut se régler en effectuant une sorte de mixage avec les commandes principales.

Le sujet peut prêter à sourire, mais il continue à faire débat.

Certains utilisateurs et même certains constructeurs recommandent si possible de ne pas user de boîtier à pile mais une batterie spécifique pour alimenter une radio.

L'argument principal est le risque faux contact pouvant conduire à une coupure d'alimentation de la radio, donc à une perte de contrôle.

Je ne saurais trop quoi conseiller ici. Ce sera à l'appréciation de l'utilisateur.
Si vous voyez que les ressorts et plots de contact des piles sont fermes, qu'ils sont propres et que les piles ne coincent pas, il n'y a pas de raison d'avoir des problèmes.

Les piles ont l'avantage de pouvoir facilement être remplacées.
Elles ont aussi l'inconvénient de risquer de fuir plus facilement, causant des dommages au boîtier à piles

Les batteries spécifiques auront peut être plus d'autonomie, mais outre le fait de s'astreindre à les charger, si on n'a qu'un pack on ne peut pas se dépanner sur le terrain.
De plus si le constructeur abandonne le support du modèle de la radio, il n'est pas dit que le pack puisse être remplacé facilement.

C'est le sujet qui fâche, mais qu'est-ce qui peut vous lâcher sur une radio ?
Outre la casse fortuite et les pannes électroniques, vous avez les cas suivants qui peuvent être courants:

Pour mesurer l'angle d'un volant, d'une gâchette ou d'un manche, on se sert d'un composant appelé potentiomètre.
C'est une résistance variable, un curseur passe sur une piste à base de carbone.
Le changement de sa position change la résistance entre le curseur et les extrémités de la piste.

C'est à base de carbone, donc ça s'use avec le temps.
De fait on peut finir par avoir des erreurs de mesure de position, voire dans le pire des cas un axe qui ne fonctionne plus du tout

Evidemment il y a plusieurs qualités de fabrication, ceux montés dans les radios low cost ont plus de chance de claquer plus rapidement.

Parfois on peut rattraper le coup avec une "Bombe contact", un aérosol nettoyant couramment utilisé dans l'électronique.
Parfois il n'y a plus rien à faire, il faut le changer.

Il existe d'autre systèmes de capteur magnétiques, optiques ou même capacitifs sans contact donc sans usure, mais je ne sais pas si ça a été utilisé par des fabriquants de radios.

L'antenne d'une radio peut casser, surtout si c'est une radio AM / FM à antenne télescopique.
L'antenne d'un récepteur peut aussi casser pour diverses raisons que vous pouvez aisément deviner

Pour les télescopiques, ne les remplacez que par des antennes de même longueur.
Pour celles des radio 2,4 GHz il n'y a pas trop le choix, il faudra celle du constructeur.

Dans les 2 cas il ne faut pas mettre n'importe quoi, car vous risquez de griller l'amplificateur de la sortie RF de votre radio

Pour celles du récepteur cela dépend:
Ca peut être un simple fil monobrin. Dans ce cas là prenez la précaution de le mesurer avant d'installer le récepteur, comme ça vous pourrez aisément le remplacer vous-même avec un fil équivalent.
Ca peut être un câble coaxial. Là pas trop le choix, il vous faudra celui du constructeur. Ces antennes ont souvent un petit connecteur spécifique pour les brancher sur le récepteur.

Certains vont dire : Oui mais la longueur d'un fil de récepteur on s'en moque.
C'est moins critique mais si il est à la bonne longueur il sera mieux accordé à la gamme de fréquence qu'il est sensé recevoir donc il sera plus performant.
Et puis certains récepteurs ont aussi des émetteurs intégrés pour la télémétrie ou dans certains cas pour le binding, donc on a les mêmes contraintes qu'une radio

C'est bien connu, les piles ou les batteries qui coulent ça fait des dégâts

Dans tous les cas il conviendra de bien nettoyer les fuites d’électrolyte et de bien gratter les contacts si il y a eu de l'oxydation.

Si des fils de connexion ont été contaminés par l'électrolyte par capillarité et on commencé à s'oxyder, il s'en suit souvent un phénomène quasi irréversible où l'oxydation "remonte" le fil sous la gaine
Dans ce cas le fil est condamné, il conviendra de la remplacer.

Donc si vous n'envisagez plus de vous servir de votre modèle pendant un temps assez long, retirez les piles / batteries

Comme j'en ai parlé au début de ce sujet, les servos sont majoritairement à commande analogique, avec un signal carré dont on fait varier la longueur d'impulsion.

On voir apparaître d'autres systèmes, comme par exemple le S.BUS de Futaba.
Le fil de commande ne véhicule plus un signal carré variable mais des flux numériques
En fait chaque servo doit être programmé sur la télécommande pour être attribué sur une voie de la radio.
Après tous les servos peuvent être branchés en parallèle sur le même port, ou distribués sur des "noeuds" ou "hubs".
Le servo n'écoutera que les ordres de changement de position concernant son identifiant.

Avantages:
Plus qu'un seul port de sortie sur le récepteur qui peut être plus compact.
On pourrait affecter plusieurs servos sur la même commande (1 servo pour chaque freins, contrôleurs multiples, etc...)
Possibilités de mixage quasiment infinies.
Les caractéristique du servo peuvent être changées (Course, point neutre, vitesse, couple...)

Inconvénients:
Il faut alimenter les lignes d'alims et les "noeuds" par plusieurs sources, car une seule pin de connecteur ne sera pas suffisante pour alimenter X servos (Courant trop important, le connecteur grillerais).
Le système sera vraisemblablement propriétaire, donc on ne pourras plus mettre n'importe quel servo sur n'importe quel récepteur comme on le fait actuellement avec les servos à commande analogique. A moins que par miracle un standard arrive à s'imposer, mais je n'y compterais pas trop...

Jusqu'à présent, les radios pour voitures n'ont que de 2 à 4 voies, et encore pour les 4 voies deux d'entre elles peuvent être monopolisées par des systèmes comme l'AVC.

Mais on commence à voir des débouchés comme Spektrum qui a sorti en 2016 une radio 6 voies, ou le S.BUS de Futaba où le nombre de servos pilotables peut être augmenté.

Personnellement cela me semble logique. Les radios voiture commencent à utiliser les même systèmes de modulation RF que les radios aviation, il n'y a techniquement plus d'obstacle pour augmenter le nombre de voies.

On commence à voir des systèmes de plus en plus complexes sur les radios, certaines peuvent même générer des alertes vocales pour par exemple des dépassements de température ou des tensions faibles (Une prise casque est prévue )

Mais cela reste des systèmes fermés.

Spektrum a jeté un pavé dans la mare avec la DX6S qui fonctionne sous Android
Il est mis en avant que l'on peut installer des applis tierce, mais pour le moment (Mai 2017) cela semble lettre morte.
La radio peut se connecter au Wifi pour effectuer ses mises à jour, mais cela pourrait être fait par le biais d'une carte mémoire.
De même la connectivité Bluetooth pour passer des configs d'une télécommande à l'autre n'est peut être pas forcément utile.

Perso je pense qu'un système évolué et surtout un OS comme Android dont les SDK (Software Developement Kit) peuvent être librement téléchargés sur internet devrait pouvoir offrir la possibilité de se développer des applis propres, genre:
Télémétrie customisée à son modèle, avec un look configurable.
Mixages spéciaux inédits (Pourquoi pas des ailerons dont l'angle varierais avec la vitesse pour une voiture de piste).

Ce genre de "modules" pourrait même être téléchargeables sur un "store" pour les autres utilisateurs.

Peut être qu'on verra ça un jour, pour les plus mordus d'entre nous.